Drus, 3733m

Philippe Génin, Pianiste des Cîmes

Les Drus (3733m), 03 Août 2013  

1er Concert Piano & Chant réalisé au sommet !

Video filmée d'hélicoptère visible ci-joint.

Escalader les Drus, LA montagne vertigineuse par excellence ! Avec un piano dans le dos, il fallait vraiment en avoir envie très fort ! Ascension en second de cordée avec mon piano dans mon sac à dos par la voie normale, montée et descente ! Si si ! Voie côtée 5c en escalade, 900m de paroi en granit typiquement chamoniard : suite de dièdres, fissures, dalles qu'il m'a fallu gravir avec le piano : pas facile du tout avec le déséquilibre omniprésent du clavier portable (6,2 kgs) à chaque pas d'escalade: le challenge était de taille ! Ca a était dur, à la limite de l'entendement, mais c'est ça que j'ai vraiment aimé : me dépasser ! .....

..... En réalisant un concert exceptionnel  au sommet d'une des plus belle montagne du monde, à la beauté fascinante et aux faces granitiques vertigineuses ! Le rêve est devenu réalité, immortalisé par la caméra de David Autheman dans l'hélico de Pascal Brun.... Moments de pur bonheur inoubliables ! ....

Philippe Génin

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Les Drus (3733m), 1er Concert Piano & Chant au sommet, 03 Août 2013, massif du Mont-Blanc

" En allant aux Drus, je voulais me prouver qu'il était possible d'aller jouer du piano sur un sommet mythique réputé inaccessible par le commun des mortels, en gravissant la montagne et en portant comme à chaque sommet-concert que je réalise, mon piano moi-même sur mon dos à la montée et à la descente ! .... Pour la petite histoire, vers 3550m,  G. n'ayant pas supporté le repas de la veille, je prend donc le relais et grimpe en tête les 200 derniers mètres sans mon piano que Sylvie portera alors très courageusement et avec bravoure  à bout de forces jusqu'au sommet ! BRAVO Sylvie !

J'avais déjà gravi à 24 ans en 1991 la voie normale en repérage puis 2 semaines plus tard j'ai escaladé le Pilier Bonatti (aujourd'hui disparu) des Drus. Et pour cette nouvelle ascension avec mon piano dans mon sac à dos, je ne pouvais grimper en premier de cordée ! La voie dite "normale" est déjà une course sérieuse, très longue, côtée 5 sup avec de belles fissures "chamoniardes" ! ... Aussi c'est en second de cordée, et non sans quelques difficultés et prouesses techniques, que j'ai pu hisser mon piano au sommet de cette formidable montagne à la beauté extraordinaire et à la verticalité époustouflante ! Un très grand merci à toute l'équipe, et tout spécialement à Sylvie ! .... "

Philippe Génin.